Meurtre du policier Éric Masson : l'un des condamnés s’est évadé de la prison du Pontet

Ismaël Boujti, condamné pour avoir hébergé le meurtrier du policier Éric Masson, ne s’est pas présenté à la prison du Pontet (Vaucluse) après une permission de sortie accordée pour assister aux obsèques de son frère, tué le 7 mai dernier. Il est désormais considéré comme évadé.
Meurtre du policier Éric Masson : l'un des condamnés s’est évadé de la prison du Pontet
Des agents pénitentiaires à Aix-en-Provence, le 14 mars 2022. (Illustration / Obatala-photography / Shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 16 mai 2025 à 15:05

Ismaël Boujti, âgé de 25 ans, s'est évadé du centre pénitentiaire du Pontet (Vaucluse) après avoir bénéficié d'une permission de sortie de 24 heures pour assister aux obsèques de son frère, tué par balles le 7 mai dernier à Avignon (Vaucluse), comme l'a révélé Ici.

Condamné le 1er mars 2024 à deux ans de prison ferme pour recel de malfaiteurs dans l'affaire du meurtre du brigadier Éric Masson, Ismaël Boujti n’a pas regagné sa cellule jeudi en fin de journée, comme il était prévu à l’issue de sa permission accordée par un juge d’Avignon. Il est désormais considéré comme évadé et a été inscrit au fichier des personnes recherchées (FPR).

Les faits à l’origine de sa condamnation remontent au 5 mai 2021. Ce jour-là, le brigadier Éric Masson avait été abattu lors d’un contrôle de police près d’un point de deal situé rue Râteau, en plein centre-ville d’Avignon. L’auteur du coup de feu mortel, Ilias Akoudad, avait ensuite été hébergé dans la cave des parents d’Ismaël Boujti, aux côtés d’Ayoub Abdi, également présent sur la scène de crime. Ilias Akoudad a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle assortis d’une peine de sûreté de 20 ans. Ayoub Abdi a, quant à lui, écopé de trois ans d’emprisonnement.

La compagne d’Ismaël Boujti serait venue le chercher dans la matinée du 15 mai pour l’emmener assister aux funérailles de son frère, abattu de deux balles dans la tête dans le quartier de la Croix des Oiseaux, devant le snack "Le Cercle". Il devait regagner la maison d’arrêt du Pontet avant 19 heures ce jour-là, ce qu’il n’a pas fait.

Ismaël Boujti, père de deux enfants, avait déjà purgé la moitié de sa peine au moment de son évasion.