Le mardi 16 mai 2023 à 18:06
Une jeune femme affirmait avoir été victime d'un viol par trois hommes après une soirée de jazz mardi dernier dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Les premières investigations réalisées par les policiers ont montré que son récit n'était pas cohérent. La plaignante a fini par admettre qu'elle avait tout inventé a-t-on appris, confirmant une information du Figaro.
La jeune femme avait raconté avoir été menacée avec une arme à la sortie du métro Porte-de-Vincennes. Elle avait soutenu que trois hommes l'avaient contrainte à éteindre son téléphone et lui avaient fait inhaler une substance la rendant inconsciente. Selon son récit, elle s'était réveillée nue dans le bois de Vincennes (XIIe), d'où elle avait appelé son mari avant de rapporter l'incident aux agents de la RATP à la station Bérault sur la ligne 1. Cette dernière avait alors été conduite à l'hôpital d'instruction des Armées Bégin à Saint-Mandé (Val-de-Marne), où les médecins n'ont rien décelé.
«La victime supposée a d’abord changé une partie de ses explications»
L'exploitation des données de son téléphone et des images de vidéoprotection ont rapidement fait douter les enquêteurs. "Devant ces incohérences, la victime supposée a d’abord changé une partie de ses explications", a indiqué le parquet de Créteil. Après que des témoins de la soirée ont été interrogés, la jeune femme, confrontée à ces contradictions, a finalement avoué en garde à vue ce lundi qu'elle avait tout inventé.
Reste à savoir pourquoi cette femme a inventé une telle histoire avec toutes les conséquences que cela engendre. Elle devra maintenant répondre de ses actes devant la justice. Poursuivie pour "dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ayant entraîné des recherches inutiles", elle est convoquée le 27 septembre prochain au tribunal de Créteil.