«J’ai baisé la France jusqu’à l’agonie» : aucune poursuite judiciaire pour le rappeur Nick Conrad

Le rappeur français Nick Conrad était visé par une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris pour « apologie de crime d’atteintes volontaires à la vie aggravées ». Elle a été classée sans suite il y a quelques semaines.
«J’ai baisé la France jusqu’à l’agonie» : aucune poursuite judiciaire pour le rappeur Nick Conrad
Nick Conrad dans son clip "Doux pays". (capture écran)
Par Actu17
Le lundi 18 novembre 2019 à 18:28

« J’ai baisé la France jusqu’à l’agonie », « J’vais poser une bombe sous son panthéon », dit notamment Nick Conrad dans sa  chanson « Doux pays » publiée en mai dernier sur YouTube. Elle avait suscité la polémique et Christophe Castaner avait jugé qu’il s’agissait d’un « appel à la haine de notre pays et à la violence ».

La justice en a décidé autrement. L’enquête confiée à la brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP) de la police judiciaire a été classée sans suite. Le procureur de la République de Paris a estimé que les faits n’étaient « pas clairement établis » et que les preuves étaient « insuffisantes pour que l’infraction soit constituée », révèle LCI.

Condamné l’an passé pour une autre chanson

Le rappeur avait été condamné à 5 000 euros d’amende avec sursis le 19 mars dernier pour « provocation directe à commettre des atteintes à la vie », suite à une chanson où il appelait à « pendre les Blancs ».

Interrogé par BFMTV au sujet des paroles de cette nouvelle chanson, le rappeur avait répondu qu’il parlait de la « mentalité française » : « Je l’ai expliqué à la fin du clip, je parle de la mentalité française, à savoir le fait qu’on aime voir les choses au rabais. Dans ce pays, on est dans le culte du petit, on n’arrive pas à voir la chose dans le sens mélioratif. C’est ça que je mets dans l’expression ‘j’baise la France’ ».