Le jeudi 15 mai 2025 à 12:29 - MAJ jeudi 15 mai 2025 à 12:45
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été admis au régime de la libération conditionnelle et a vu son bracelet électronique retiré ce mercredi 14 mai, indique le parquet de Paris.
Condamné définitivement en décembre 2024 par la Cour de cassation à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans le cadre de l’affaire dite "des écoutes", Nicolas Sarkozy purgeait sa peine sous surveillance électronique depuis le vendredi 7 février. Cette mesure d’aménagement lui permettait de quitter son domicile entre 8h et 20h.
Âgé de 70 ans, l’ancien chef de l’État a pu, conformément au code de procédure pénale, solliciter une libération conditionnelle avant la moitié de sa peine. Sa demande, déposée le 16 avril, a été acceptée le 12 mai, ce qui a conduit à la levée du dispositif de surveillance électronique deux jours plus tard.
Le régime de libération conditionnelle impose à Nicolas Sarkozy plusieurs obligations : il doit obtenir l’autorisation préalable du juge d’application des peines "pour tout déplacement de plus de 15 jours et pour tout déplacement à l’étranger", il est tenu de "répondre aux convocations" du juge, et de "recevoir les visites du service pénitentiaire d’insertion et de probation".
Ce jeudi 15 mai, l'entourage de Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il travaillait actuellement à son bureau à Paris.
Par ailleurs, l'ancien chef de l'État reste mis en cause dans l’affaire du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007. Le jugement dans ce dossier est attendu pour le 25 septembre 2025. Le ministère public a requis sept ans de prison ferme, une amende de 300 000 euros et cinq ans d’inéligibilité.