Le samedi 29 janvier 2022 à 12:15 - MAJ samedi 29 janvier 2022 à 18:30
Des dizaines de kilos de cannabis, de la cocaïne, six armes à feu, des munitions et huit grenades. C'est la découverte des policiers du commissariat du service de l'accueil et de l'investigation de proximité (SAIP) du commissariat du centre de Paris ce vendredi après-midi, lors d'une perquisition à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), au domicile d'une femme interpellée la veille.
Cette dernière se trouvait au volant d'une voiture Smart Fortwo, arrêtée sur une place de livraison avec le moteur allumé, à hauteur du 357 rue Saint-Martin vers 21h45 ce jeudi lorsque les policiers de la brigade territoriale de contact (BTC) l'ont remarquée. Elle semblait "très stressée" confie une source proche du dossier. Les policiers ont eu un doute et ont procédé à son contrôle.
"Dès qu'elle a ouvert la fenêtre, les fonctionnaires ont senti une forte odeur de cannabis", décrit cette même source. En regardant dans l'habitacle, les policiers ont aperçu des sachets de cannabis. Prise en flagrant délit, la conductrice âgée de 39 ans n'a pas eu d'autre choix que de passer rapidement aux aveux. Elle a reconnu qu'elle livrait du cannabis à domicile. Un mode opératoire appelé "Uber Shit" dans le jargon policier.
Une Kalachnikov, quatre fusils de type Uzi et huit grenades
La trentenaire a été placée en garde à vue. Une perquisition a été menée à son domicile ce vendredi après-midi et les policiers ont dû rédiger un long procès-verbal... Près de 54 kilos de résine de cannabis ont été saisis dans ce logement, ainsi qu'un kilo de cocaïne et six armes à feu dont cinq fusils - une Kalachnikov et quatre de type Uzi -, mais également un revolver et près de 400 munitions de différents calibres. Le service de déminage s'est déplacé pour récupérer les grenades qui étaient opérationnelles. A la revente, l'ensemble de ces produits stupéfiants représente environ 350 000 euros. Dans le logement, les policiers ont aussi mis la main sur 3200 euros en numéraire.
La suite de l'enquête, confiée à la brigade des stupéfiants de la police judiciaire parisienne, permettra de déterminer l'ampleur de de trafic. La garde à vue de la suspecte peut durer jusqu'à 96 heures.