Le mercredi 25 mars 2020 à 10:16
Des passants ont aperçu plusieurs jeunes sur le toit d'un immeuble en train de passer du bon temps autour d'un apéro et d'un barbecue, en pleine période de confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus. Ils ont avisé la police.
« Apéro anti-confinement » : c'est le terme employé pour évoquer ces rassemblements, par des jeunes qui prennent un malin plaisir à braver les règles de confinement. Ce mardi, les policiers ont interpellé trois individus qui avaient organisé un barbecue arrosé sur le toit d'un immeuble du quartier du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), relate Le Parisien.
Occupation illégale des parties communes
Âgés de 17 et 19 ans, ils étaient passés par une trappe d'accès au toit, réservée aux services techniques. Ils ont été placés en garde à vue pour « occupation illégale des parties communes ». Ce délit avait été initialement créé pour mettre un frein aux caillassages visant les pompiers et les forces de l'ordre depuis les hauteurs des immeubles.
Des faits similaires constatés dans plusieurs villes
Il ne s'agit pas d'un fait isolé, et plusieurs barbecues de ce genre ont déjà été sanctionnés depuis le début de la mise en place des mesures de confinement. Le 18 mars dernier, c'est à Laigneville (Oise) que les gendarmes avaient sévi en infligeant au total 1 600 euros d'amende à une douzaine de contrevenants qui participaient à un barbecue sur la voie publique.
La veille, c'est dans la cité du Puchot à Elbeuf (Seine-Maritime) que la situation avait totalement dégénéré lorsque les policiers étaient intervenus pour mettre un terme à un tel rassemblement. Le barbecue géant accompagné d'un feu d'artifice s'était transformé en émeute. Le calme était revenu au bout d'une heure d'affrontements.