Le samedi 11 juin 2022 à 18:55
Un quatrième suspect a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dans l'enquête sur le meurtre de l'ancien rugbyman international argentin Federico Martin Aramburu, à Paris, le 19 mars dernier selon L'Équipe. Il a été interpellé à la fin du mois d'avril avant d'être placé en garde à vue.
Cet homme âgé d'une trentaine d'années est soupçonné d'avoir fourni une assistance à l'un des suspects qui aurait ouvert le feu sur la victime, Romain Bouvier. Ce dernier a été interpellé quelques jours après les faits par les hommes de la brigade de recherches et d'intervention (BRI) de Nantes, alors qu'il se trouvait à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe). Ce nouveau suspect aurait reconnu, à minima, avoir apporté un soutien à Romain Bouvier, en le conduisant notamment à Sablé-sur-Sarthe ajoute L'Équipe.
Les enquêteurs ont découvert son identité en exploitant le téléphone de Romain Bouvier, étant donné qu'il l'avait appelé quelques heures après le meurtre, tout comme son avocat et sa mère. "Il l'aurait aidé à quitter Paris en voiture avant de se rendre dans la Sarthe", indique une source proche de l'affaire au quotidien sportif. Cet homme a été mis en examen pour "recel de malfaiteur", "soustraction de documents ou objet pour faire obstacle à la manifestation de la vérité", et "fourniture de moyens pour soustraire une personne à des recherches ou une arrestation".
Romain Bouvier aurait par ailleurs envisagé de trouver refuge dans une communauté de moines bénédictins, installée dans l'Abbaye de Saint-Pierre-de-Solesmes (Sarthe). La commune est limitrophe avec celle de Sablé-sur-Sarthe. Il aurait finalement renoncé.
Romain Bouvier et Loïk Le Priol, les deux tueurs présumés, anciens militants du GUD (Groupe union défense, un groupuscule d'ultra droite, ndlr) ont été mis en examen et écroués dans ce dossier. Une amie de Loïk Le Priol, Lyson Rochemir, également.