Affaire de la CSI 93 : quatre policiers placés en garde à vue pour vol

Quatre policiers de la Compagnie de sécurisation et d'intervention de Seine-Saint-Denis (CSI 93) ont été placés en garde à vue ce mercredi. Ils sont soupçonnés d'avoir commis un vol sur une personne qu'ils contrôlaient.
Affaire de la CSI 93 : quatre policiers placés en garde à vue pour vol
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le jeudi 14 janvier 2021 à 17:55

Les policiers de la CSI 93 sont visés par une quinzaine d'enquêtes pour des faits de vols ou de violences notamment. Quatre fonctionnaires de cette unité ont été placés en garde à vue ce mercredi, dans une enquête ouverte "du chef de vol par personne dépositaire de l'autorité publique", a précisé le parquet. "Leurs gardes à vue ont été levées, la procédure doit être transmise au parquet pour étude".

Ces quatre policiers sont soupçonnés d'avoir dérobé des écouteurs « Airpods » lors d'un contrôle d'identité indique une source proche du dossier. La victime avait fait un signalement sur la plateforme de l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) et une enquête avait alors été ouverte.

Quatre autres policiers mis en examen

Au total, une vingtaine de policiers de la CSI 93 sont concernés par ces investigations. En juillet dernier, quatre d'entre eux ont été mis en examen pour « faux et usage de faux en écriture ». L’un a également été mis en examen pour « violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique » et « transport et détention non autorisés de stupéfiants ». Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.

Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, avait dans le même temps annoncé le démantèlement partiel de la CSI 93.

Un autre policier de cette unité devait être jugé le 5 novembre dernier pour "violences par personne dépositaire de l'autorité publique" et "faux en écriture publique". Le fonctionnaire est accusé d’avoir frappé un dealer dans la cité Emile-Cordon à Saint-Ouen le 9 août 2019 et d’avoir menti dans son procès-verbal. Le tribunal correctionnel de Bobigny s'est déclaré incompétent, estimant que les faits reprochés au prévenu relevaient d'une cour d'assises.