Le samedi 26 février 2022 à 15:53 - MAJ samedi 26 février 2022 à 16:39
Un policier âgé de 30 ans a été retrouvé sans vie dans sa voiture, dans une petite rue de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), ce samedi matin. Il s'est donné la mort et aurait utilisé son arme de service. Affecté à l'unité mobile d'intervention et de protection (UMIP) à Paris, un service de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC), Damien C. était porté disparu depuis mercredi. Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté territoriale (ST) de la Seine-Saint-Denis.
C'est son frère qui a contacté les forces de l'ordre pour signaler sa disparition mercredi soir. Des appels ont été passés sur les ondes police avec la description du fonctionnaire et sa voiture. Les recherches n'auront donc malheureusement pas permis de le retrouver vivant. "Il avait fait part de son intention de mettre fin à ses jours, juste avant de disparaître", indique une source policière.
"Unis et solidaires, les agents de la préfecture de police s'associent à la peine de la famille de ce policier affecté à la DOPC, disparu depuis plusieurs jours et retrouvé ce matin après avoir mis fin à ses jours", réagit la préfecture de police sur Twitter.
Unis et solidaires, les agents de la @prefpolice s'associent à la peine de la famille de ce policier affecté à la #DOPC, disparu depuis plusieurs jours et retrouvé ce matin après avoir mis fin à ses jours.#EspritDeCorps pic.twitter.com/KfRYIjgghD
— Préfecture de Police (@prefpolice) February 26, 2022
Il s'agirait du seizième suicide dans les rangs de la police nationale depuis le 1er janvier, alors que deux autres fonctionnaires ont mis fin à leurs jours cette semaine. Une policière de 52 ans a en effet été retrouvée morte dans une chambre d'hôtel du XIIe arrondissement de Paris ce mardi. Le lendemain, c'est un policier de 47 ans qui s'est donné la mort au domicile de ses parents au Grand-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime).
Une ligne d’écoute est disponible pour les fonctionnaires de police victimes d’agressions ou de menaces au 0800 95 00 17, tous les jours, de 5 heures à 23 heures. Une cellule de soutien psychologique est également ouverte 24h/24 au 0805 230 405. Les appels sont « anonymes, confidentiels et gratuits ».
Trois associations luttent également contre ce fléau : SOS Policiers en Détresse (PEPS-SOS), Assopol, et Alerte police en souffrance (APS).