Région Auvergne-Rhône-Alpes

C’est un "homme d’une froideur glaçante après les faits, un homme à la double personnalité" a insisté l'avocat général.
"Il y a des gardes à vue régulières dans ce dossier, afin de fermer les portes les unes après les autres" a assuré la magistrate.
L'avocat de la mère de Maëlys, Me Rajon, a affirmé que, pour lui, le "mobile sexuel est une évidence", malgré le fait que Nordahl Lelandais n'est pas jugé pour viol faute de "preuve incontestable".
"Vous n'avez pas à comprendre, vous ne le pourrez jamais" a lancé aux jurés Me Crespin, l'avocat qui représente deux associations de protection de l'enfance.
Le père de la victime est intervenu et a écarté l'agresseur présumé.
La victime est décédée durant son trajet vers l'hôpital.
L'accusé avait reconnu en fin de séance vendredi qu'il avait « volontairement » tué la fillette, après l’avoir « enlevée ».
"J'ai donné volontairement la mort à Maëlys", a fini par admettre l'accusé en fin de séance.
L'accusé a assuré qu'il n'avait au départ "aucune mauvaise intention". Il a présenté de nouveau ses "excuses" à la famille de la fillette.
Un ressortissant marocain de 34 ans a été interpellé et placé en garde à vue.
"On n'enlève pas une enfant pour aller voir des chiens", a appuyé l'ancien magistrat qui était en charge du dossier au moment de la disparition de la fillette, en août 2017.
Interrogé ce mardi par la cour d'assises de l'Isère, l'homme qui s'est marié le jour du drame a livré son témoignage saisissant.
L'alarme s'est déclenchée vers 11h15 ce dimanche matin. Le feu a été éteint à 12h37 assure EDF.
Les parents de la petite Maëlys De Araujo, ainsi que sa sœur, ont pris la parole lors de l'audience ce lundi, devant la cour d'assises de l'Isère.