Région Auvergne-Rhône-Alpes

L'accusé a écopé de la peine maximale. Son avocat a annoncé qu'il ne ferait pas appel de cette décision.
L'homme était sous bracelet électronique mais également ivre au volant, sans permis.
"Je sais que les familles n'accepteront jamais mes excuses mais je me dois de leur présenter avec la plus grande sincérité", a déclaré l'accusé.
Grièvement blessée, la victime avait été héliportée à l'hôpital. Elle conserve aujourd'hui des séquelles de cette blessure.
C’est un "homme d’une froideur glaçante après les faits, un homme à la double personnalité" a insisté l'avocat général.
"Il y a des gardes à vue régulières dans ce dossier, afin de fermer les portes les unes après les autres" a assuré la magistrate.
L'avocat de la mère de Maëlys, Me Rajon, a affirmé que, pour lui, le "mobile sexuel est une évidence", malgré le fait que Nordahl Lelandais n'est pas jugé pour viol faute de "preuve incontestable".
"Vous n'avez pas à comprendre, vous ne le pourrez jamais" a lancé aux jurés Me Crespin, l'avocat qui représente deux associations de protection de l'enfance.
Le père de la victime est intervenu et a écarté l'agresseur présumé.
La victime est décédée durant son trajet vers l'hôpital.
L'accusé avait reconnu en fin de séance vendredi qu'il avait « volontairement » tué la fillette, après l’avoir « enlevée ».
"J'ai donné volontairement la mort à Maëlys", a fini par admettre l'accusé en fin de séance.
L'accusé a assuré qu'il n'avait au départ "aucune mauvaise intention". Il a présenté de nouveau ses "excuses" à la famille de la fillette.
Un ressortissant marocain de 34 ans a été interpellé et placé en garde à vue.